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Dernières actualités avec #finances publiques

Bertille Bayart : « Entreprises, souriez enfin, vous êtes aidées ! »
Bertille Bayart : « Entreprises, souriez enfin, vous êtes aidées ! »

Le Figaro

timea day ago

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Bertille Bayart : « Entreprises, souriez enfin, vous êtes aidées ! »

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le Sénat a recensé 211 milliards d'euros de dispositifs d'« aides » aux entreprises. Un chiffre choc qui témoigne d'un système devenu fou. C'est un grand classique du débat français de politique économique dont le potentiel polémique est démultiplié par la situation catastrophique des finances publiques. Il s'agit des aides aux entreprises. S'agit-il d'un discret canal de dérivation des ressources de la nation, qui expliquerait la dégradation de ses comptes ? Et donc d'une source miraculeuse à laquelle les idées d'économies et de recettes supplémentaires pourraient se puiser par milliards d'euros ? À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Deux rapports sont venus alimenter la controverse ces derniers jours. Le premier est le produit des travaux de la commission d'enquête du Sénat, présidée par Olivier Rietmann (LR) et dont le rapporteur était Fabien Gay (PCF), consacrée à l'utilisation des aides publiques par les grandes entreprises. Le second est une note d'analyse publiée par le haut-commissariat à la Stratégie et au Plan. Les sénateurs, qui ont ratissé (très) large, ont abouti à un chiffre choc de 211 milliards d'euros d'aides publiques versées chaque…

Royaume-Uni : les villes endettées réclament une taxe touristique
Royaume-Uni : les villes endettées réclament une taxe touristique

Le Figaro

time2 days ago

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Royaume-Uni : les villes endettées réclament une taxe touristique

La municipalité de Brent, dans le Grand Londres, est montée au créneau, demandant au gouvernement travailliste de Keir Starmer, le droit d'instaurer une taxe de séjour. L'an dernier, le Royaume-Uni a accueilli 41,2 millions de touristes étrangers, selon VisitBritain, dépassant l'année record de 2019 pré-Covid. La capitale londonienne en capte à elle seule plus de la moitié d'entre eux. À l'heure où les finances publiques sont exsangues, les municipalités considèrent cette manne touristique d'un nouvel œil. Au nord-ouest de Londres, le « borough » de Brent, l'une des 32 municipalités du Grand Londres, réclame au gouvernement travailliste de Keir Starmer le droit d'instaurer une taxe de séjour. Si les visiteurs sont prêts à dépenser au minimum plusieurs centaines de livres sterling pour assister aux concerts de Coldplay ou d'Oasis à Wembley, quelle différence pourrait bien faire quelques livres supplémentaires ? Brent a cruellement besoin de renflouer ses caisses : son budget a fondu de 75 % depuis 2010 au terme de plusieurs vagues d'austérité. À lire aussi Thaïlande, Pays-Bas, Écosse… Ces destinations vont imposer des taxes aux touristes en 2023 Publicité 285 millions d'euros par an D'autres municipalités anglaises font aussi pression sur Keir Starmer d'autant que l'Écosse et le pays de Galles, eux, ont déjà sauté le pas. La ville d'Édimbourg estime que la nouvelle taxe sur les nuitées - en vigueur à partir de juillet prochain - lui rapportera 100 millions de livres sterling (115 millions d'euros) d'ici 2030. Quant aux autorités locales galloises, elles pourront instaurer une modeste taxe de 1,30 livre sterling par personne et par nuitée (hors campings et auberges de jeunesse) à partir de 2027. La loi vient d'être votée par l'Assemblée de Cardiff. À l'échelle de Londres, une taxe de séjour pourrait générer l'équivalent de 285 millions d'euros par an. Ces recettes pourraient servir à combler, par exemple, le déficit de la police londonienne obligée de licencier cette année 1700 officiers et autres membres du personnel.

Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici
Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici

Le Figaro

time4 days ago

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Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici

Le premier président de la Cour des comptes estime toutefois qu'il est urgent d'agir pour assainir les finances publiques et réduire la dette. «Je ne crois pas que la France soit menacée de mise sous tutelle .» Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a estimé, dans un entretien au Parisien ce samedi 19 juillet, que «les dangers qui nous menacent suffisent» à nous pousser à agir pour redresser les finances publiques sans qu'il ne soit «nécessaire de faire peur avec la menace du FMI». «La France n'est pas la Grèce de 2009-2010 !» Quelques jours après la présentation par François Bayrou d'un plan d'économies pour le budget 2026, Pierre Moscovici a affirmé que la France risque, selon lui, «l'étranglement de l'action publique par l'excès de la charge de la dette» et «la dégradation de nos conditions de financement sur les marchés». «Ce qui compte, ce sont les réformes structurelles. C'est toute la différence entre l'austérité et le sérieux : la France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain.» Publicité 44 milliards d'euros d'économies à trouver Les Français «sont prêts à faire un effort collectif» mais «ils ne le sont pas forcément à consentir un effort individuel», relève le premier président de la Cour. Pour Pierre Moscovici, «quelle que soit la composition des mesures» qui seront finalement retenues, il faudra arriver à 44 milliards d'euros d'économies, «car le paiement des intérêts de la dette est la dépense publique la plus bête de toutes». «Nous consacrons chaque année 67 milliards d'euros d'intérêts au remboursement de cette dette», qui pourrait atteindre 3500 milliards d'euros en fin d'année, selon Pierre Moscovici. «C'était une petite trentaine (de milliards) en 2021, et cela sera peut-être 100 milliards d'euros avant la fin de la décennie. Cela ne peut pas continuer comme cela», estime-t-il. François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire de 43,8 milliards d'euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui menacent de censure au parlement. Le premier ministre a indiqué samedi se donner «deux mois» pour mettre un point final à ce plan.

Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »
Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »

Le Parisien

time5 days ago

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Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, juge nécessaire de ne pas reculer sur le plan de François Bayrou pour redresser les finances publiques . Selon lui, il est nécessaire pour le gouvernement de tenir compte des demandes politiques des oppositions. « Une non-censure, cela se gagne et se conquiert , explique-t-il. Pour cela, il faut convaincre. » Pierre Moscovici revient aussi sur la polémique autour de la nomination à la Cour des comptes de l'ex ministre de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem . Le plan d'économies présenté par François Bayrou est-il à la hauteur de la situation ?

Alexandre Portier, le bras armé de Laurent Wauquiez contre la proportionnelle
Alexandre Portier, le bras armé de Laurent Wauquiez contre la proportionnelle

Le Figaro

time7 days ago

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Alexandre Portier, le bras armé de Laurent Wauquiez contre la proportionnelle

Réservé aux abonnés PORTRAIT - Farouchement opposé à une modification du mode de scrutin pour les élections législatives, le député Les Républicains se pose en interface de toutes les oppositions manifestées au sein du « socle commun » sur le projet de François Bayrou. Alexandre Portier a observé le grand oral budgétaire de François Bayrou, mardi, avec le regard d'un jeune ministre passé brièvement au gouvernement, sous le mandat de Michel Barnier. Au-delà de l'inévitable frustration du travail inachevé, lui qui n'a eu que trois petits mois pour agir à la Réussite scolaire et à la Formation professionnelle, le député LR du Beaujolais est bien placé pour mesurer la fragilité de la situation, dans un pays paralysé par l'instabilité politique née de la dissolution. Et lorsqu'il s'exprime sur le plan de redressement des finances publiques, sa première impression est très critique : « On va pénaliser ceux qui se lèvent tôt, les classes moyennes, les familles et les retraités. Quand on ne s'attaque pas aux abus et aux profiteurs, on fait payer les honnêtes gens ! » À 35 ans, le parlementaire du Rhône, dont le premier mandat au sein du conseil de municipal de Villefranche-sur-Saône date de 2014, a eu un parcours qui l'a conduit à assumer rapidement…

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